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Un GRAND MERCI à VOUS TOUS : "mon PETIT MONDE" qui illumine ma vie !
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Sur l'air de "Assis Sur le Rebord du Monde" (*) - de Francis Cabrel (mise à jour Mai 2012)
Si vous avez surfé sur mon site, vous connaissez maintenant tous mes amis et vous pouvez sans doute les situer dans/ou hors hexagone :
- Mary-France, Alain-François, Gérard, Anne-Marie, Roselyne, Christian C., Annie, Maïté et leurs conjoints, bien évidemment, fidèles depuis des années maintenant.
- Patricia et Marie-Lou "croisées" sur le net mais que j’ai fini par rencontrer…
- Nannie, Yvette, ma cousine Maryse et mon neveu Domy dont les liens se sont resserrés grâce au net.
- Alain, Sandrine, Malore, Paolo, Christian T. et Monique qui sont encore « virtuels » mais bien réels par la qualité de nos fidèles échanges.
- Hubert, Monique, Michel, Anne-Marie, Carmen, Catherine, Franck, Bernard, Dominique, José, Monica, Jacky, Jacqueline… que je rencontre soit dans ma vie de tous les jours, soit à l’Atelier de Peinture, soit en voyage… et tous ceux qui visitent occasionnellement mais régulièrement le site.
- Michaël qui pour moi est une très belle rencontre au hasard des magnifiques paysages d’Irlande, un jeune homme sensible, une « grosse tête » au sens noble du terme… bref, une personne attachante que j’aime d’une grande amitié.
Si je vous parle aujourd’hui de Michaël, c’est parce que je souhaite partager avec vous, ses réflexions qui m’ont interpellées et beaucoup touchées sur l’Amitié et qui ont leur place ici dans l’esprit de ce qu'est "le cahier des passions" :
« Posons-nous la question : l'amitié peut-elle être une norme sociale ? Peut-elle être une façon de vivre dans une communauté ?
A ces questions je répondrais par la négative, car une société qui se baserait sur l'amitié serait inégalitaire et inique. Du fait que l'amitié repose sur les sentiments, nous ne saurions traiter à égalité tous les membres d'une communauté, et comme le philosophe Emmanuel Kant l'a très bien vu, le fondement de la morale, de la vie "ensemble", le principe universel, c'est le devoir désintéressé. Le désintéressement, qui seul assure l'égalité, se caractérise par une action envers autrui dénuée de toute recherche d'intérêts; il répond à des lois universelles dont la plus ancienne est le fameux "Tu ne tueras point.". Le Christianisme a essayé à sa façon de résoudre ce problème d'inégalité dans la communauté humaine en inventant l'amour du prochain, un amour qui s'adresserait au genre humain dans son ensemble, mais qui se heurte à la réalité affective et psychologique de l'Homme pour qui les sentiments doivent s'incarner.
L'amour, et l'amitié aussi, supposent une élection, une sélection qui s'appuie sur la singularité ; il semble difficile d'aimer tout le monde, chère Nicole !
Une question surgit : faut-il pour autant éradiquer l'amitié du fait qu'elle est à la base inégalitaire ?
Je répondrais une nouvelle fois par la négative, car si l'amitié ne peut être le fondement d'une société, elle est le ciment de la personne humaine, elle rend la vie supportable. Car que serait la vie sans amitié ? Contrairement à l'amour, l'amitié est synonyme de légèreté et d'indépendance. Légèreté, car elle se base sur les sentiments, la confidence, la réciprocité, la profondeur ; indépendance car l'amitié suppose une distance virtuelle entre deux êtres qui s'apprécient, distance qui exclut toute dimension sexuelle et tout exercice de pouvoir sur l'autre. Malgré la distance entre Pau et Paris (voilà une deuxième forme de distance qui définit l'amitié, la distance géographique), tu es une personne, chère Nicole, avec qui j'aime converser… ». Signé MICHAËL
Vous ne connaîtrez pas la suite car elle est trop « personnelle »
Merci à toi MICHAËL, de partager ton immense culture régulièrement avec moi et dis-toi que tu as toute la vie devant toi et que « Le meilleur reste à venir ! ».
Presque tous m’envoient des photos… et on papote, on s’échange des trucs et astuces… on se remonte le moral, on rigole aussi…
Sachez qu’avec vous tous, je voyage derrière mon écran mais je m’instruis aussi (il n’est jamais trop tard et on a toujours quelque chose à apprendre !) car je vais me documenter dès qu’une photo m’interpelle… devinez où ? Pas besoin de répondre.
MERCI à tous pour ces instants de partages simples, spontanés et si sympathiques. Même, si certains disent que le "virtuel" est surfait, je m'en moque car ces relations sont toujours désintéressées, généreuses et sincères... sinon, elles ne perdureraient pas !
VIVE INTERNET
 Gros bisous à tout « mon petit monde » et j’espère à défaut à présent de pouvoir parcourir le monde, pour cause de maladie chronique, vous faire partager mes balades françaises.  Je n'ai pas envie de pleurer, comme Dieu, dans la chanson de F. Cabrel, notre planète est encore belle et les êtres humains aussi, il suffit de bien choisir ceux qui le sont encore... humains ! qu'ils soient d'origine asiatique, italienne, espagnole, portugaise, africaine, allemande, anglaise... voire viking ! etc... peu importe !
 Je vous laisse "méditer" cette citation de mon auteur préfèré que je trouve très à propos :
Albert CAMUS
«S'il est une chose qu'on puisse désirer toujours et obtenir quelquefois, c'est la tendresse humaine »
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(*) "Si j'ai bien toute ma mémoire,
disait Dieu dans un coin du ciel, j'avais commencé une histoire, sur une planète nouvelle, toute bleue,
bleue, pour pas qu'on la confonde. Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde, voir ce que les hommes en ont fait.
J'y avais mis des gens de passage et j'avais mélangé les couleurs. Je leur avais appris le partage.
Ils avaient répété par cœur "Toujours" ! Tous toujours dans la même ronde... Il paraît que les fleuves ont grossi,
les enfants s'approchent, s'inquiètent et demandent "Pourquoi tous ces bruits ?". Sans doute, Dieu et sa barbe blonde,
Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde et qui pleure de le voir tel qu'il est !"

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