LE FAOU (prononcer "Le Fou") - FINISTÈRE
"Folkore Celte" - (Mise à jour Mai 2010)
Encore un village de mon enfance, en visite dans la famille.
Magnifique Église SAINT-SAUVEUR - Dédiée au CHRIST, l'église actuelle a été reconstruite entre 1544 et 1680 avec un clocher en dôme.
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ARC de TRIOMPHE de 1695 qui rappelle l'entrée du cimetière entourant le sanctuaire jusqu'en 1868.
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Pour agrandir le cimetière et la sacristie sud (reconstruite en 1877), Magdeleine de Launay et Olivier Le Goff, sieur et dame de Penayeun donnèrent, en 1677, une vieille mazière et le terrain jouxtant le chevet de l’église.
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Comme pour plusieurs édifices du Finistère, on a utilisé de la pierre jaune de Logonna avec ses veinures brunes sur fond ocre, ainsi que la pierre sombre de Kersanton pour les sculptures principalement.
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Le Faou possède la plus grande densité de maisons à pan de bois du département. 23 maisons sont protégées et une classée. La rue principale est bordée de maisons bâties de schiste et de granit, à encorbellement datant du XVIe siècle.
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Le Faou vient du breton « faou » (hêtre) ou de « pou, pagus » (pays) et on trouve les appellations suivantes : Le Fou en 1173, Fagus en 1225.
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Le Faou est situé au fond d’une ria de la rade de Brest et s’est développé en tant que lieu d’échange. Entre deux rives, un pont sur l’emplacement d’un gué ancien rappelle la notion de « point de passage obligé », à l’origine du développement de la cité, dont la création remonte au XIe siècle. Longtemps, l’incommodité des transports terrestres témoigne de leur caractère secondaire au regard du dynamisme des voies navigables.
Bénéficiant de la création de l’arsenal de Brest, Le Faou assure notamment le trafic du bois de la forêt de Cranou (située dans le prolongement des Monts d'Arrée à Hanvec) vers les chantiers navals du XVIIIe à la fin du XIXe siècle. Impliqué dans toutes les activités qui animent la rade, le port accueille aussi les bateaux qui naviguent sur l’Aulne et rejoignent le canal de Nantes à Brest.
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