Le CAHIER des PASSIONS
HAUTERIVES dans la DRôME
Le Palais Idéal du Facteur CHEVAL - le 14 Juin 2009


Sur l'air "Quatre Murs et un Toit" - Bénabar (Mise à jour Juin 2009)


L'oeuvre d'un seul homme :
"Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur... où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité."
Ferdinand CHEVAL - 15 Mars 1905


Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom de Ferdinand Cheval et plus encore sous le nom du facteur Cheval, (19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse, Drôme, France – 19 août 1924 à Hauterives, Drôme) est un facteur français qui a passé 33 ans de sa vie à édifier un « Palais idéal » et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d'œuvre de l'architecture naïve
Portrait de Ferdinand CHEVAL -créateur du "Palais Idéal" - Facteur
Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient, à l'âge de treize ans, apprenti boulanger, profession dans laquelle il travaille durant quelques années. Le 12 juillet 1867, il est officiellement nommé « facteur aux postes »
En 1869, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant en charge la « tournée de Tersanne », une tournée pédestre quotidienne de 33 km
Dès le début de ses longues tournées, qui n'avaient pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un « préposé » rural du XXIe siècle, il occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il bâtit un « palais féérique », rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard
Mary-France et moi-même au Palais Idéal sur la route des Alpes
Merci à Sandrine de nous avoir indiqué ce site tout à fait original... Dommage que tu n'aies pas pu être avec nous comme prévu !
Selon ses souvenirs, en avril 1879, durant l'une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l'une de ses poches avec l'intention de la regarder plus tard à tête reposée.
Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d'autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu'il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître d'œuvre et ouvrier dans la construction d'un « Palais idéal ».
Durant les 33 années qui suivent, Ferdinand Cheval ne cesse de choisir des pierres durant sa tournée quotidienne, les portant d'abord dans ses poches, puis se munissant d'un panier, voire d'une brouette en certaines occasions. Revenu à son domicile, il passe de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d'une lampe à pétrole. Il est alors considéré comme un excentrique par les gens du cru, qui ne disposent pas de la vision d'ensemble qu'avait l'architecte.
Si voulez en savoir plus... de nombreux sites existent... il suffit de taper "facteur cheval" dans votre moteur de recherche !


le TOMBEAU de Ferdinand CHEVAL :